Je vous souhaite une joyeuse digestion et une joyeuse hibernation...
Quant à moi, je me terre pour trois mois ( c'est l'hivernation ). En marge de cette société de plus en plus malade, où la voracité des plus riches me révolte quotidiennement et exponentiellement. Je m'engouffre allègrement dans la puissance du paresseux ( assumant ma procrastination structurée ), pour dévorer le dernier hors-série de Philosophie, qui rend hommage à Gaston ( l'idole de mon enfance jusqu'à aujourd'hui ), nourrir mon libre arbitre avec les Manières de voir du Monde Diplomatique, et enfin enivrer mon esprit critique en écoutant France Culture, JetFM (la radio Nantaise et curieuse qui a besoin de votre soutien financier ) Par Jupiter ( la seule émission drôle et impertinente de France Inter )... Comme le disait si bien Jules Renard "Le travail pense, la paresse songe." et nos songes ne sont que les métaphores imagées de nos pensées et de notre état émotionnel. Rêvons donc collectivement pour une société plus juste et bienveillante à l'égard des opprimé.e.s, des réfugié.e.s, des oublié.e.s, des exilé.e.s et faisons renaître l'altérité. Et souvenez-vous de ces mots de Khalil Gibran dans Le prophète. "Et qu'est-ce que travailler avec amour ? C'est tisser l'étoffe avec des fils tirés de votre cœur, comme si votre bien-aimé devait porter cette étoffe. C'est bâtir une maison avec affection, comme si votre bien-aimé devait demeurer en cette maison. C'est semer des grains avec tendresse et récolter la moisson avec joie, comme si votre bien-aimé devait manger le fruit. C'est mettre en toutes choses que vous façonnez un souffle de votre esprit, Et savoir que tous les morts bienheureux se tiennent auprès de vous et veillent. (...) Le travail est l'amour rendu visible. Et si vous ne pouvez travailler avec amour mais seulement avec dégoût, il vaut mieux abandonner votre travail et vous asseoir à la porte du temple et recevoir l'aumône de ceux qui œuvrent dans la joie..." Je vous laisse en musique avec ma playlist Deezer de l'année 2017, qui s'achève et je vous dis à l'année prochaine.
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