Je ne vais pas faire de trop longs discours, mais si vous avez lu ma dernière note de blog de bonne année (oups !) "Ni voeux, ni maître" et en tant qu'artiste-autrice militante active au sein du SNAPcgt, j'ai une bonne nouvelle ! Réjouissons-nous de la bonne nouvelle, c'est tellement rare en ces temps de disettes et d'infamies ! Situation en PLS et la solution pourrait être la PPL (la continuité de revenus pour les artistes-auteur·ices). Parce qu'il est grand temps de faire collectif et de préserver ce qu’il nous reste de dignité et de survie (et de Sécurité Sociale), j'ai besoin de toi et de ton soutien ! Et là je demande juste un autographe ICI ! Je sais je radote pour certain·es mais la situation est de plus en plus critique, l'inflation touche toute la classe laborieuse et il est grand temps d'inverser la rhétorique gouvernementale sur l'austérité et la pauvreté. Parce qu'il est grand temps de faire collectif (et se syndiquer aussi, c'est bien !) et de préserver ce qu’il nous reste de dignité et de survie (et de Sécurité Sociale). Et surtout de faire RUISSELER nos cotisations (comme l'eau d'ailleurs) vers le bas, le sol, la base (quoi !). La pauvreté est exponentielle autant que le dérèglement climatique, mon éco-anxiété et ma précarité. Bref on sait très bien qui s'engraisse d'argent public (coucou les entreprises privées et les actionnaires !). Sinon ici, c'est le brouillard complet (paperasses, factures et compagnie) parce que ma situation d'artiste-autrice se dégrade de mois en mois (et j'ai conscience que je ne suis pas la seule !). Depuis le début l'année, je mange à découvert et ma banque vient de m'apprendre que ma situation plus que précaire (en-dessous du seuil de pauvreté), ne m'autorise pas "logiquement" à avoir d'autorisation de découvert ! Salauds de pauvres, merci les banques, vous êtes trop généreuses ! Je garde mes 3 repas par jour pour le moment ! Mon année 2023 était plutôt satisfaisante en revenus artistiques, je commençais à remonter la pente (après Covid) et puis l'inflation (des besoins de base de survie), les réformes à la machette anti-pauvres, nous ponctionnent le peu qu'il nous reste. Je ne ferais pas une thèse du pourquoi, du comment on en est arrivé là, j'ai bien ma petite idée : le gouvernement actuel et son dogme libéral, le capitalisme et son (im)monde dérégulé comme le travail et le climat ! Ce gouvernement RNaissance (d'incompétents pantouflards adeptes de la déesse infinie croissance) fait tout pour creuser nos découverts ou nos tombes, c'est selon.
*quand je parle de bougeoisie, je fais référence au livre "parasites" de Nicolas Framont que je vous conseille fortement de lire ! Nicolas Framont y aborde la prédation des plus riches, ces bourgeois très justement qualifiés de "parasites". Je ne veux pas faire pleurer dans les "chômières" mais juste un tant soit peu vous convaincre de l'extrême nécessité d'ouvrir l'assurance-chômage à tou·tes bordel (même les agriculteur·ices, tou·tes les indépendant·es), c'est un droit social et une assurance (oui, oui) ! Surtout il nous faut préserver la Sécurité Sociale (comme la biodiversité) qui est notre bien commun à tou·tes et que ce gouvernement veut délibérément enterrer pour engraisser le privé. Alors VIVE LE SERVICE PUBLIC ! Quand tout sera privé, on sera privé de tout ! C'est simple et basique non ? "C'est quand on n'a plus d'espoir qu'il ne faut désespérer de rien." Sénèque C'est mon mantra depuis 6 ans et même avec ce brouillard, j'essaye d'entrevoir des éclaircies ! Rien que pour ça, le syndicalisme et le militantisme me permet de ne pas sombrer dans la résignation. Depuis plus de 13 ans que je milite activement au sein du SNAPcgt, je peux affirmer que le syndicalisme, c'est une arme puissante contre la pauvrophobie d’État*, contre toutes formes de violences administratives et/ou politiques. Plus on sera nombreux et nombreuses à se syndiquer dans l'organisation syndicale de son choix, plus on sera audibles et crédibles pour porter haut et fort nos revendications ! Ici au SNAPcgt, c'est purement de l'intelligence collective au service du bien commun, c'est prenant parfois fatiguant, mais c'est aussi réjouissant la force du collectif ! *la pauvrophobie d’État est la multiplication de gestes politiques hostiles aux personnes en situation de pauvreté. Le paradoxe, c’est que la pauvrophobie, c’est-à-dire la discrimination sur des bases socioéconomiques, est reconnue depuis le 24 juin 2016 dans la loi française, grâce à la mobilisation du mouvement ATD Quart monde. Mais si elle est majeure, cette avancée juridique n’a pas entraîné une vision nouvelle de la pauvreté. C'est même pire avec France Travail et les ciblage algorithmique de la CAF. Petite réclame au passage tenace !
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